27/08/2008

L'évolution au poker.

On dit souvent, en parlant du poker, qu'il faut 5 minutes pour en comprendre les règles, mais toute une vie pour apprendre à les maitriser.
Adeptes de citations ou pas, tous les joueurs tomberont d'accord :
les règles ne varient pas, pourtant on ne cesse jamais d'évoluer.

D'abord, c'est la technique pure qui évolue : maitriser le déroulement du jeu en fonction de ses mains, de sa position par rapport au bouton, de la profondeur des tapis, du style des adversaires et de leurs mises..

On arrive alors à un degré de technique proche du max (de son propre max, car je ne pense pas qu'il y ait de max absolu). D'autres paramètres viennent alors compléter notre évolution, que je classerais dans une catégorie "vision globale du jeu".
on progresse alors sur la gestion de ses émotions, et la gestion de bankroll.

Le but :
- prendre conscience de l'impact de la chance pour savoir encaisser les séries de bad-run, sans que cela n'ait de répercutions sur la technique (éviter les tilts)
- prendre confiance en soi pour miser de plus en plus, et donc gagner plus de plus.


Je ne sais pas si il y a un remède miracle pour encaisser la variance, mais une chose est sure, ce sujet n'a pas fini de faire couler de l'encre de squatter des octets..
Tous les joueurs sont d'accord :
"The difference between winners and losers is that some people are able to overcome the delusionality that results from downswings, whereas others are not." (phrase trouvée sur le forum 2+2 (anglophone) Success, Failure, and the Downswing Mindset)


Idem pour la confiance, je ne ferai que reprendre camile que ça travaille aussi :
"Ce n'est pas un problème de ne pas avoir envie de jouer, mais c'est un problème lorsque c'est pour des mauvaises raisons comme : la peur de perdre".


Ces sujets de réflexions sont au cœur de mes préoccupations pokeristiques, car depuis début Juillet, je remarque que j'enchaine 2 types de périodes :
1- celle où je gagne. Mais peu (10,20$ par jour).
malheureusement je manque de confiance, et n'arrive pas à passer le cap "miser plus plus pour gagner plus".
2- celle où je perds (5,10,15$ par jours).
j'ai alors carrément peur de jouer, donc je m'arrête pour éviter de perdre plus encore.


Bref, ainsi varie ma bankroll en ce moment.


Après avoir dépassé les 810$, je redescends doucement et me retrouve dangereusement proche des 800$..

J'ai en effet eu quelques horreurs à la bulle (bad-beat et coin-flip perdus) :
- A-9 vs 9-10 sur flop 9-x-x, tapis ! et 10 à la river..
- 3-10 vs A-8. flop : 3-8-10. tapis ! turn : un 8..
- AA vs 3-7s, A et 2 carreaux au flop, tapis ! et couleur en face sur la river..
- JJ vs A-10. tapis ! A au flop..

Bref, avec tout ce que j'ai dit plus haut, je ne vais pas accuser la malchance, on va dire que c'est la variance qui se venge pour tous les $ gagnés..

Pourtant, j'aimerai bien atteindre les 850$ avant fin août..

22/08/2008

La Gagne : extrait sur la chance

Petite lecture récente : celle de La Gagne de Bernard Lenteric.
Pour résumer, c'est l'histoire d'un homme au sang-froid hors du commun (Benedict) qui défie un milliardaire au poker. Un duel entre les 2 hommes commence, avec et sans cartes..

Je vous livre un petit passage (un conseil donné à Benedict par son mentor) qui parle de chance :
"La chance joue un rôle, Benedict. Pour ou contre toi.
Il te suffira de la reconnaitre, de faire le tri, de déterminer exactement ce que tu lui dois dans ta victoire ou ta défaite.
Elle est folle, elle n'a pas de logique. Rien ne s'oppose à ce qu'elle t'abandonne pendant quinze ans.
Ignore-la, Benedict, sitôt que tu l'auras reconnue, ne compte jamais sur elle, sauf pour la combattre et limiter ses effets quand elle aide les autres.
T'imaginer qu'elle joue systématiquement contre toi serait comme croire que la pluie te vise personnellement. Et s'agissant de pluie, rappelle-toi : le Mont Ararat a eu raison du Déluge."

ce passage est à relire régulièrement en période de tilt, lorsqu'on a l'impression que les bad beat s'acharnent :)


Mon avis sur ce bouquin :
Un peu déçu par le coté Poker justement, car je m'attendais à plus de technique.
Enfin c'est un best-seller donc forcément grand public.
Quelques incohérences : notamment ce défi qui commence par une somme que Benedict perd volontairement, afin de montrer au milliardaire qu'il est de son niveau (??)
Quelques scènes chaudes aussi -dont l'une, torride, au bord d'une piscine- histoire de plaire au lectorat masculin..
L'auteur, qui a été successivement -je cite- boxeur, danseur mondain, camelot, dirigeant d'une multinationale puis producteur de films, a un peu touché à tout.. on le sent à travers ce récit dans lequel tout est possible.. un style agréable, qui donne envie de découvrir d'autres de ses livres.

18/08/2008

La finale du PLO Championship Event de Club Poker

Ce free-roll, dont je parlais déjà ici est organisé par ClubPoker.net et a lieu sur Pokerstars durant le mois d'Août.



Après une qualification lundi dernier pour la finale du Pot Limit Omaha Event, je réussis dimanche à passer la bulle (les 50 premiers) pour finir 39e (sur 498 participants).

Pourtant j'ai faillit y rester, me retrouvant en difficulté après un AAxx vs KKxx qui m'a fait assez mal et m'avait relégué 240e sur 300.

J'ai néanmoins touché quelques bons flop par la suite, qui m'ont remis dans la course.

Je remporte donc un iPod Shuffle à 2Go, mais comme je déteste le logiciel i-tunes, j'ai préféré utilisé les 8000 FPP (monnaie virtuelle du site correspondant à cet iPod) pour me commander les 3 volumes des Harrington Hold'Em Poker, afin de :
1- compléter ma formation "autodidacte" par la lecture de ces classiques du poker
2- préserver le peu d'ouïe qu'il me reste.

Vous aurez bien entendu droit à des comptes rendus quand je les aurai lu (réception prévue dans 1 ou 2 mois).

Donc rdv sur pokerstars du lundi au samedi à 18h et 21h (2 tournois qualificatifs par jour, où il faut finir dans les 100 premiers sur 800 joueurs environ) et peut-être pour une autre finale le dimanche à 19h30.

Tous les détails sur ces tournois ici

07/08/2008

Quand ca veut pas ..

Difficile d'accrocher quelques dollars en ce début de mois de Août...

Petit série de défaites en SG à 1.10$ -45joueurs, avec pour commencer un KK en arrivant en finale table où je suis alors 6eme sur 9. Je relance x2 au bouton, all-in de la BB qui a 2 fois mon stack. Je call et il montre KJs.. qui touche couleur.. Je sors..

Je croyais que j'étais définitivement guéri du tilt, mais non, cette main craquée à ce moment du tournoi m'a fait très mal..

Je sors un peu bêtement sur 3 autres tournois..
dont notamment un J8s au bouton sur lequel je m'enflamme alors que je suis large.. Un limper, je raise x3, le limper call. Un flop avec 2 7 9, je mets mon tapis (3 fois le pot). Il me paye et montre A9s. Quel donk je fais..

Ensuite je décide de resserrer le jeu, mais pas beaucoup de réussite sur les coin-flip sur lesquels je re-raise pré-flop à tapis.. :
- un 66 qui se heurte à un A-10 qui touche
- un AK qui tombe face à un KQ d'un gambleur..
- un AQ qui ne touche pas face à 10-10

Quand je me mets à jouer tous les coin-flip possible, et surtout face à n'importe qui, c'est pas bon signe..

Enfin, je sors sur QQ re-raisé à tapis en SB. Payé 2 fois par 88, qui me couvre et 77, en low stack. Un 7 au flop, je suis encore dans la course face au 88, mais un 8 à la turn m'achève...

Bref, il y a des jours où ça veut pas..


Tout n'est pas si négatif, car je me suis qualifié hier au Round 1 du Club Poker Summer Championship, et ce du premier coup. Ça se passe sur pokerstars, 700 partants, les 100 premiers étaient qualifiés. Facile donc :)
Il parait que j'ai déjà gagné une casquette (wahoo!) comme tous les qualifiés, mais il y a d'autres lots intéressants comme des iPod, des Wii, des écrans TV, et 1 package EPT en premier prix..




Bref, c'est facile de se qualifier (2 tournois par jour) et c'est gratuit (il faut juste être membre du Club Poker, donc suivez CE LIEN si ça vous intéresse (dates et heures des tournois, modalité de qualifications, lots...)

Pour ceux qui sont déjà qualifié, RDV dimanche :)



Pour finir, voici le quizz n°4 :

Ça se passe en cash game NL 0.05-0.10, et je viens d'encaisser un gros pot à la main précédente en payant la raise all-in au flop (2 6 8) d'un agressif avec 10-10. il avait 5-7 mais n'a rien touché.

J'ai AQs et je relance à 0.25, payé par la SB, qui m'a l'air d'être assez tight.

Flop : A 6 10 tout à pic. Il attaque franchement à 0.5 (pot à 0.7). J'ai un as, mais beaucoup de main me battent (A6, A10, AK, 6-6, 10-10). Je ne pense pas qu'il m'ait simple call avec AA ou KK. Il y a aussi et surtout les possibilités de couleurs qui me font peur. Je call pour voir la turn.

Turn : K. il mise encore 0.5 alors que le pot fait 1.7

Cette carte n'a pas l'air de l'arranger.. Il n'a sans doute pas la couleur, ni de brelan, à moins que ça soit un piège..
Il est tentant de raiser pour qu'il lâche le pot de suite, mais il ne croira pas que j'ai la couleur.. alors ça va dépendre de mon read :

choix 1 : il est sur un simple tirage à pic (Ks-10 ?) et je suis devant. Je le relance et suis prêt à mettre mon tapis en cas de surrelance.
choix 2 : il a un as, kicker inférieur au mien, et pas de pic. Je fais croire à un AK et je relance.
choix 3 : il a une double paire A-6 ou A-10, mais ne lâchera pas sa main en cas de relance. Je call et vois ce qu'il fait à la river.

Tout ce que je peux vous dire, c'est que je ne me suis pas couché..
Suite de la main : ICI

04/08/2008

Edgar Poe aurait aimé les WSOP..

En guise de préface à son recueil de nouvelles Histoires Extraordinaires, que j'ai lu récemment, Edgar Poe (1809-1849) a une réflexion intéressante. Elle concerne la capacité d'analyse du cerveau humain, notamment utilisée dans le domaine des jeux (dames, échecs, whist). J'y ai vu de nombreuses analogies avec le poker, et il se trouve que le comité de rédaction de mon blog a validé la publication de cet extrait ici. Si vous avez le courage de lire ce copieux extrait, vous apprécierez :

"Les facultés de l'esprit qu'on définit par le terme analytiques sont en elles-mêmes fort peu susceptibles d'analyse. Nous ne les apprécions que par leurs résultats. Ce que nous en savons, entre autres choses, c'est qu'elles sont pour celui qui les possède à un degré extraordinaire une source de jouissances des plus vives. De même que l'homme fort se réjouit dans son aptitude physique, se complait dans les exercices qui provoquent les muscles à l'action, de même l'analyste prend sa gloire dans cette activité spirituelle dont la fonction est de débrouiller. Il tire du plaisir même des plus triviales occasions qui mettent ses talents en jeu. Il raffole des énigmes, des rébus, des hiéroglyphes; il déploie dans chacune des solutions une puissance de perspicacité qui, dans l'opinion vulgaire, prend un caractère surnaturel. Les résultats, habilement déduits par l'âme même et l'essence de sa méthode, ont réellement l'air d'une intuition.

Cette faculté de résolution tire peut-être une grande force de l'étude des mathématiques, et particulièrement de la très haute branche de cette science, qui, fort improprement et simplement en raison de ses opérations rétrogrades, a été nommée analyse, comme si elle était l'analyse par excellence. Car, en somme, tout calcul n'est pas en soi une analyse. Un joueur d'échecs, par exemple fait fort bien l'un sans l'autre. Il suit de là que le jeu d'échecs, dans ses effets sur la nature spirituelle, est fort mal apprécié.

Je prends donc cette occasion de proclamer que la haute puissance de réflexion est bien plus activement et plus profitablement exploitée par le modeste jeu de dames que par toute la laborieuse futilité des échecs. Dans ce dernier jeu, où les pièces sont dotées de mouvements divers et bizarres, et représentent des valeurs diverses et variées, la complexité est prise -erreur fort commune- pour de la profondeur. L'attention y est puissamment mise en jeu. Si elle se relâche d'un instant, on commet une erreur, d'où il résulte une perte ou une défaite. Comme les mouvements possibles sont non seulement variés, mais inégaux en puissance, les chances de pareilles erreurs sont très multipliées; et, dans 9 cas sur 10, c'est le joueur le plus attentif qui gagne et non pas le plus habile. Dans les dames, au contraire, où le mouvement est simple dans son espèce et ne subit que peu de variations, les probabilités d'inadvertance sont beaucoup moindres, et attention n'étant pas absolument entièrement accaparée, tous les avantages remportés par chacun des joueurs ne peuvent être remportés que par une perspicacité supérieure.

Pour laisser là ces abstractions, supposons un jeu de dames ou la totalité des pièces soit réduite à 4 dames, et où naturellement il n'y ait pas lieu de s'attendre à des étourderies. Il est évident qu'ici la victoire ne peut être décidée, -les deux parties étant absolument égales, - que par une tactique habile, résultat de quelque puissant effort de l'intellect. Privé des ressources ordinaires, l'analyste entre dans l'esprit de son adversaire, s'identifie à lui, et souvent découvre d'un seul coup d'œil l'unique moyen -un moyen quelque fois absurdement simple- de l'attirer dans une faute ou de le précipiter dans un faux calcul.

On a longtemps cité le whist pur son action sur la faculté de calcul; et on a connu des hommes d'une haute intelligence qui semblaient y prendre un plaisir incompréhensible et dédaigner les échecs comme un jeu frivole. En effet, il n'y a aucun jeu analogue qui fasse plus travailler la faculté d'analyse. Le meilleur joueur d'échecs de la chrétienté ne peut guère être autre chose que le meilleur joueur d'échecs, mais la force du whist implique la puissance de réussir dans toutes les spéculations bien autrement importantes où l'esprit lutte avec l'esprit.

Quand je dis la force, j'entends cette perfection dans le jeu qui comprend l'intelligence de tous les cas dont on peut légitimement faire son profit. Ils sont non seulement divers, mais complexes, et se dérobent souvent dans des profondeurs de la pensée inaccessibles à un intelligence ordinaire.

Observer attentivement, c'est se rappeler distinctement; et, à ce point de vue, le joueur d'échecs capable d'une attention très intense jouera fort bien au whist, puisque que les règles de Hoyle, basées elles-mêmes sur le simple mécanisme du jeu, sont facilement et généralement intelligibles.

Aussi, avoir une mémoire fidèle et procéder d'après les livres sont des points qui constituent pour le vulgaire le summum du bien jouer. Mais c'est dans les cas situés au delà de la règle que le talent de l'analyste se manifeste; il fait en silence une foule d'observations et de déductions. Ses partenaires en font peut-être autant, et la différence d'étendue dans les renseignements ainsi acquis ne gît pas tant dans la validité de la déduction que dans la qualité de l'observation. L'important, le principal est de savoir ce qu'il faut observer. Notre joueur ne se confine pas dans son jeu, et, bien que ce jeu soit l'objet actuel de son attention, il ne rejette pas pour cela les déductions qui naissent d'objets étrangers au jeu. Il examine la physionomie de son partenaire, il la compare soigneusement avec celle de chacun de ses adversaires. Il considère la manière dont chaque partenaire distribue ses cartes; il compte souvent, grâce aux regards que laisse échapper les joueurs satisfaits, les atouts et les honneurs, un à un. Il note chaque mouvement de la physionomie, à mesure que le jeu marche, et recueille un capital de pensée dans les expressions variées de certitude, de surprise, de triomphe, ou de mauvaise humeur. A la manière de ramasser une levée, il devine si la même personne en peut faire un autre dans la suite. Il reconnait ce qui est joué par la feinte à l'air dont c'est jeté sur la table. Une parole accidentelle, involontaire, une carte qui tombe, ou qu'on retourne par hasard, qu'on ramasse avec anxiété ou avec insouciance, le compte des levées et l'ordre dans lequel elles sont rangées; l'embarras, l'hésitation, la vivacité, la trépidation, -tout est pour lui symptôme, diagnostic, tout rend compte à cette perception, -intuitive en apparence,- du véritable état des choses. Quand les 2 ou 3 premiers tours ont été faits, il possède à font le jeu qui est dans chaque main, et peut dès alors jouer ses cartes en parfaite connaissance de cause, comme si tous les autres joueurs avaient retourné les leurs.

La faculté d'analyse ne doit pas être confondue avec la simple ingéniosité; car, pendant que l'analyste est nécessairement ingénieux, il arrive souvent qu'un homme ingénieux est absolument incapable d'analyse. La faculté de combinaison, ou constructivité, par laquelle se manifeste généralement cette ingéniosité, et à laquelle les phrénologues -ils ont tord, selon moi,- assignent un organe à part, - en supposant qu'elle soit une faculté primordiale, a paru dans des êtres dont l'intelligence était limitrophe de l'idiotie, assez souvent pour attirer l'attention générale des écrivains psychologistes. Entre l'ingéniosité et l'aptitude analytique, il y a une différence beaucoup plus grande qu'entre l'imaginative et l'imagination, mais d'un caractère rigoureusement analogue. En somme, on verra que l'homme ingénieux est toujours plein d'imaginative, et que l'homme vraiment imaginatif n'est jamais autre chose qu'un analyste.
..."


Mon petit commentaire :
Je suis d'accord avec Edgar !
Les échecs ont un coté très technique, et demandent énormément de travail pour maitriser les classiques : ouvertures, profiter d'avantages de positions ou pièces, savoir gérer les finales, etc ... (au passage : je suis tombé sur une très bonne partie d'échecs commentée ici )
Au whist -comme au poker- c'est beaucoup plus simple en apparence, et lorsque l'on progresse, ce sont nos observations qui s'affinent plus que notre technique.

Et pour en revenir au bouquin en général, mise à part la nouvelle du Scarabée d'Or plutôt originale, les intrigues et la résolution de celles-ci sont accompagnées de longues analyses, ce qui rend ces 300 pages peu digestes...

01/08/2008

Bilan Juillet

Et oui, comme je le préssentais, je n'ai pas réussi à atteindre les 800$ en Juillet...

Hier, c'était le moment de réaliser une remontée fulgurante, mais pas trop de réussite avec 3 AA craqués :
- un AA préflop, à la 2ème main d'un tournoi à2.20$, payé par A3 et AQ. le A3 fait suite.
- un autre AA pré-flop, payé par 66 qui touche un 6 à la river.
- et pour un finir un dernier AA slowplayé. Rien au flop. Turn : un J. Tapis d'un J-10. Je paye, mais un 10 tombe à la river.

Bref, après ça, je pense que tout mes AA passeront en Août :)

Pour en revenir au bilan de Juillet, ce mois a été le plus mauvais avec +85$ (vs 225$ en mai et 107$ en juin).
Ma bankroll stagne.. Mon objectif pour Août sera donc évidement d'inverser la tendance et de repasser au dessus des 100$ sur le mois (je pense que c'est facilement réalisable).

Mes gains par jours ont été petits, et beaucoup (trop) de journées en négatif :


Pour expliquer cette contre-performance, je pense m'être un peu enflammé après la journée à 42$ et mon jeu a varié :
1- j'ai un peu trop insisté sur le tournoi à 2.2$ - 180j : (37$ de pertes sur ce format pour un ITM à 5%)
2- trop de mélange CG et S&G. Le mélange des styles est sans doute néfaste, entre le cash-game où il faut jouer tight et les Sit&Go où il ne faut pas hésiter à être moins sélectif sur ses mains de départ lorsque les blinds nous bouffent. Résultat : quelques sessions de cash game en loose agr dont une journée à 30$ de pertes en CG.

Mon bilan en S&G sur juillet :
ITM à 25%
ROI à 35% (vs 58% en moyenne sur mai-juin-juillet)

Pour Aôut donc :
- moins de tournois à 2.2$
- pas de grosses sessions de cash game perdantes
- et forcement, moins de bad-beat :)